Libellule,
Tes ailes
sont étincelles qui durent,
vitrail
épris du dieu furtif,
épure
en quête d'ombre vive.
Tu habites le vent
parmi les renoncules
où nul ne voit la tige
qui te rend si légère.
Et toi seule,
où que tu sois,
t'enfuis de l'instant
qui nous rend éphémères.
in « Épure en âge d'incarnation » réédition 2010 (voir LIBRAIRIE)